Un festival sur les « invisibles », ou comment échapper aux représentations catégorielles qui font de ces populations des individualités anonymes et indistinctes.
Dans plusieurs salles à Aubervilliers (93), Bobigny (93), Melun (77), Cergy (95), Montrouge (92), Paris (75) et Nice (06) sont projetés des films sur les personnes en difficulté sociale du fait de leur précarité financière, de leur handicap, de leur âge, de leur sexualité ou encore de leur nationalité. Au travers de documentaires ou de fictions il s’agit de découvrir la réalité de leurs vécus et de promouvoir les interventions sociales dont elles sont l’objet.
Au delà des thématiques abordées, la sélection des 31 films en compétitions s’attache à la qualité cinématographique de ces œuvres.
A l’IUT de Bobigny, l’amphithéâtre Hannah Arendt a fait salle comble pendant trois jours avec la projection de dix-huit films. Nombreux réalisateurs ont fait le déplacement pour répondre aux questions des étudiants.
Notre jury d’étudiants de l’IUT de Bobigny a remis, au CNC, le prix des jeunes pour « Chez Jolie Coiffure » de Rosine Mbakam et une mention spéciale à « La liberté si je veux » de Laurent Brard & Marc Rapilly.